vendredi 17 juillet 2009

samedi 20 septembre 2008

Le drame de l'envie du suicide et du passage à l'acte, sans écoute sociale de la part de la ville d'Epinal

 Réagissez dans Les commentaires en bas de page. Laissez-y votre petit mot, si comme moi vous désirez faire vivre le blog évoquant bonheur et souffrances; mais surtout en mémoire de Damien  et de sa Maman.

Petit courrier

Jean Marc ; je tiens à te remercier pour tous ces messages d'encouragement, de sympathie.
Ecris moi sur montagnard75@gmail.com, j'aimerai tellement continuer à correspondre avec toi; d'autant que par le biais de mon projet "associatif" il est possible que je me rende en Belgique dans quelques temps.
Merci et à bientôt Jean Marc,

Merci;

         Comment oublier l'action de Damien et de sa maman, toute  cette énergie  déployée au service de l'association...
   

            "les bouchons d'Amour" 


A ce jour 10 Avril 2011, je suis dans l'idée de relancer l'association les bouchons d'Amour sur Epinal avec une équipe qui se forme petit à petit, le président ayant jeté l'éponge depuis décembre 2010 à ses grands regrets.

Si des volontaires sont intéressés! dont l'objectif et environnemental et de solidarité, vous serez les bienvenus.
C'est une socièté de tous milieux qui sera réunie pour cette action humanitaire, une façon aussi de démontrer que valides ou personnes à mobilités réduites restent des humains à part entière.

La collecte de bouchons aide à financer du matériel pour handicapés et financer des aménagements pour faciliter certains accès.

Mon idée de reprendre en main cette association ne me vient pas par hasard.
Je m'excuses de ne pas pouvoir effacer mes écris qui parlent de tout ce dégoût de vie qui m'a envahit depuis le suicide de Damien...
Comment croire en une vraie justice qui dit "égalité, fraternité, démocratie"....!
A ce jour rien ne démontre que le Grand père incestueux n'a été auditionné...Il erre comme si rien n'était...avec les risques que cela encours...Et  si d'autres victimes venaient à en souffrir...


Comment passer de  l'extrême bonheur ? Un tour de France à vélo, aux plus grandes souffrances ! Le suicide de son enfant...  
Comment vivre de mon coté ? Même si chacun me donne cette recette ! 
Qui dit ; Accepter de tourner la page...Regarder devant...

Voici mon adresse mail:   montagnard75@gmail.com



Mercredi 9 Décembre 2009 au alentour de 13heures, Damien à décidé. Pourtant  il désirait se construire dans ce monde compliqué....Aider les autres...des projets il en rêvait; il en avait; mais il avait aussi tout compris des injustices de la vie... Traumatisé il était  jusqu'à cette envie d'en finir, comme il l'avait écrit le 17 Novembre 2009.

L'annonce de cette bombe où Damien... ne demandait que

 "vérité soit dite et justice rendue" 


La dénonciation du comportement incestueux sur sa personne provenant de MATHIEU Bernard; son grand père maternel.
  
Cela faisait douze ans que Damien vivait avec cette Saloperie en lui, ce qui l'avait complètement transformé; lui procurant perturbations et révolte ! L'éducation que tous, nous parents nous nous devions de lui donner; il n'en voulait plus. A ses douzes ans j'avais sollicité les services sociaux; mais  rien n'en était ressorti; à part que Damien disait ne plus vouloir me voir, il craignait mon autorité, il se renfermait, refusait l'aide des autres; craintif il était devenu; et pourtant notre amour était très fort. Durant des mois après la séparation  et tous les jours, je n'oubliais pas de lui donner les petits bisous du soir, je tentais de lui expliquer le pourquoi de cette nouvelle vie, que les moments de disputes avec sa maman, ne devaient plus être; bref,,,, que c'était une histoire d'adultes, mais que tous les deux nous voulions sont bonheur...l'aider, l'accompagner dans la vie...


Des difficultés, il en a rencontré... Mais le gros coup de sa vie à n'en pas douter vient de ce crapuleux criminel "" Grand Père maternel, Mathieu Bernard et je n'en doute plus en ce 4 janvier 2011 .

Des attouchements sexuels que Damien à déclaré avoir subit et dénonçant les faits à Mr le procureur de la république, qui à ce jour sont toujours en attente de jugement. Damien n'a pas supporté toutes ces lenteurs administratives; il en est mort.
C'est cela  la justice....bientôt déjà 2 ans de passé sans aucune comparution...ni information sur l'enquête, honteux, scandaleux...

A mon tour de ne plus tenir devant cette ignoble histoire.

Je ne lâcherai jamais ce Grand père, qui essaye de masquer et de retourner la situation, même si des reproches, il peut me rétorquer.
 Il expliquera tous ses comportements au tribunal ou en se retournant dans sa tombe... 
Le pourquoi de son refus d'écouter et de  protéger son petit fils lors de l'accusation qu'il ne voulait plus entendre,  ne plus approcher alors que Damien vivait avec sa maman mourante ...   Il  a tout simplement fuit la situation et abandonné ses êtres ""chers"", car pour lui sa fille"maman de Damien" était aussi devenue folle, parce qu'elle écoutait son fils.

De quel droit un grand père " que tout le monde considérait formidable"  peut-il abuser de son petit fils handicapé physique à 80 % ?
Je suis écoeuré à en vomir, jusqu'au désir de lui couper les couilles à cette ordure ...Qu'il  me prouve le contraire puisque il a fuit devant les déclarations de Damien en mars 2009...et ceci jusqu'au jour de sa mort. Et ce membre de sa famille ' oncle Olivier Nicole qui lui écrivait des mails d'insultes  "fou, parasite de la société, QI zéro, gogo-le, monstre; qui l'a  frappé devant le magasin Aldi à Chantraine, cela non plus ne restera pas sans suite...Oui l'ordinateur de Damien à laissé des traces...comme mes écris sur mon outil  à cette heure.
Aujourd'hui Damien ALBERT c'est moi ! Avec la même "soit disant" folie de Damien,  comme le proclame son grand père. Damien  mort à 23 ans,  j'en ai 54, j'ai déjà bénéficié  de sursis, alors si justice oublie...puisque le temps s'écoule et pour certains tout s'efface, loin sera cette pensée pour moi, la mort est une libération dit on aussi...les cendres ne sont que poussière éternelle...

Ne pas perdre ma détermination,  monsieur le crapuleux...lâche!

Mathieu Bernard 28 rue du parc du moulin, Epinal .


  Damien n'à rien dit sans raison...

Des mots révélateurs du grand père qui confirment la dénonciation De Damien,
Au funérarium devant sa fille reposante pour l'éternel, yeux fermés, coeur éteint,  il me  dit tout en sanglot : lors de deux mots échangés concernant Damien,  il faut que cela reste entre nous ! Après la dernière cérémonie, devant le cimetière au moment où je lui remet une lettre; il me crie, tu es aussi fou que lui et sa mère ! puisqu'elle écoutait son fils et tu n'as pas de preuve !  Lors d'un coup de fil il enrichi; je t'emmerde, il est mort cours toujours !
Ce modèle grand père avait peur de prendre un coup de notre fils marchant avec une cane et avec ses 1,57m...bref , fumier... 



 Justice sera rendue à Damien, du haut de là où il se repose ! 




 Voici une des dernières photos de Damien. Une qu'il avait déposé sur facebook en Novembre;  il demandait :


Que pensez-vous de ma tête ?

  Je me disais et question que je me pose encore ; que devais-je lui répondre "à mon enfant; notre enfant" sans le frustrer... tellement il ne s'aimait plus et nous en voulait de l'avoir mis au monde avec ce physique...
Bien sur qu'il était beau notre gamin , et surtout gentil de coeur, trop sensible pour vivre dans cette société...de rapaces, d'hypocrites, l'obligation d'avoir un certain charisme...
 Je n'ai pas eu le temps de lui répondre, car c'est dans mes bras que j'aurai voulu lui donner ma réponse; mais il se cachait de plus en plus les deux derniers mois; il était devenu fugitif...
Mais pour quelles raisons était-il devenu fugitif ? 



 Un peu de paix en mémoire de Damien, du calme pour Damien je vais reprendre... je veux...aussi  vous faire entendre son voyage...

Le 15 Décembre 2009 14h15, Damien nous dit un dernier au revoir, mais non un Adieu,,,,,,,,,,, L'heure n'attend plus. Damien est dans le Wagon du petit train qui fait le voyage terre ciel; tous les jours. C'est en douceur que le grondement de son véhicule se fit entendre; le chef de gare est sur le quai; des 10 dizaines , des centaines d'amis, des proches présents ou ailleurs dans le silence, sont là en attente du coup de sifflet; main sur le coeur, larmes aux yeux, pour l'accompagner dans son autre jardin; celui des anges.
C'est dans un cadre très particulier, qu'une lumière rayonne et ébloui nos yeux; tous réunis dans les mêmes pensées; nous sommes témoins de cette apparition poignante... Une flamme d'une couleur de paix nous illumine....A cet instant, juste un flash, le mot libération revient dans nos esprits. Une délivrance, donnant forme à ce que l'on appelle reviviscence. C'est sous une éclipse que chacun quittait l'habitacle de cette cérémonie, des émotions de reconnaissance et un silence profond s'installaient...une fin vers une autre vie...Damien vient de prendre place dans son nouveau royaume.
 Mon fruit sanguin, hormonal qui a décidé de sa chair n'était pas d'une pure qualité; des ingrédients y manquaient. C'est en fait dés cet instant de procréation que les mots différences, et indifférences ont pris vie. Pardon Damien je te demanderai, pour ne pas t'avoir donné ce physique, cette prestance, cette normalité comme la vie nous le fait remarquer tous les jours, sur cette terre, que l'on dit si divine. Nous sommes devenus les témoins de ton voyage; soleil à merveille tu vas trouver, tout te sera inviolable, la haut, là, où tu as décidé de te rendre. Damien tu vas te reposer et offrir encore aux autres ce que tu savais si bien faire ici parmi nous ; tendre la main! nous sourire...
Maman, Papa nous te resterons. Je sais qu'une nouvelle étoile va venir s'ajouter aux étoiles dans le ciel.

Toutes les nuits je fermerai les yeux en te regardant, en t'embrassant; je t'aime et pour toujours... Ton corps est consumé
Ton Âme repose en paix
Les pensées semées de ton vivant
resteront fleuries pour l'éternel.
Amour discret tu restera prêt de nous.

Une maman; ma Maman de coeur t'attend et va te tendre les bras. Bisous mon grand garçon que tu es...
Le soleil t'a accueilli, tu brilles toujours.

Ton ressenti, me dit que tu avais tout compris; jamais il n'y aura oublie... 
Bisous Damien est repos à toi.... 



Voici comment j'avais débuté, le récit...de mon du tour de France.


Aller très loin et au bout de ces horizons; passer d'une merveille à une autre; oui je l'ai fait ! 
Mais un maillon est cassé...
Je vais tenter de vous diriger, mais encore dans un mélange de pensées, vers ma belle aventure  qu'à été mon"tour de la France". 


 Aller très haut et très loin, dans le calme.

N'est-ce pas une succession de toboggant de bonheur ? Une manière de révéler tout le potentiel humain, de profiter de sa chair et de son âme...

Damien l'avait-il compris à mon retour? Ce n'est pas à vélo qu'il est parti, son corps lui interdisait le sport, ce paradis d'enfants, d'adultes, l'école de la vie, Damien n'a jamais pu. Partager ensemble le sport, les évasions dans l'effort; jamais nous n'avons pu le faire, nous en avons souffert.
Alors que je vivais tous les jours dans le bonheur, avec mon physique et ma force mentale...


Le sourire de Damien 15 heures avant mon départ... ses yeux lumineux... Là Damien avait le soleil dans le regard...même si mystéres, grandes souffrances étaient en lui...je me dis maintenant...



Lisez, analysez les lignes qui suivent...Voici papa que je suis, comment j'avais présenté en 5 lignes mon ressenti sur les difficultés de vivre que Damien allait rencontrer. Ceci en juillet 2008. 

Notre fils qui souffre de retard de croissance, suivi de complications physiques,  va devoir se battre devant le charisme de la société qui va lui fermer beaucoup de portes... Compliqué pour lui sera de trouver un vrai bonheur... pourtant il n'a rien demandé à sa naissance... Les effets "boule de neige" viennent rajouter souffrance aux souffrances; son parcours va être dur. ""mais il va être fort, Damien tu nous le démontre déjà jour aprés jour...et tu vas réussir...


A ce jour 24 décembre 2009 ; je peux dire que
 
je n'avais rien dit dans le vide, mais je n'avais rien compris de lui, pas su et ni personne n'a vu ou voulu voir......

 Car ce viol, il n'en avait pas encore parlé...
 
Enfant séparé d'un parent, devient souffrant; rien ne peut remplacer l'union, la fusion, la communion d'une maman, d'un papa...la présence...l'écoute...l'attention...permanente.
 Nous parents, nous aurons toujours une part d'inconscience devant l'innocence d'un enfant, même si nous pensons tout donner de nous en disant prendre les bonnes décisions...

Voici des mots que j'avais eu aussi pour Damien,,,,,

 Tu vas te battre pour surmonter la différence; cette forme d'injustice; tu va négocier le virage dans le bon sens jour après jour... en acceptant...en prouvant...
C'est avec cette couleur verte d'espoir que je l'avais écrit.
 Ce message lui était destiné tous les jours sous les yeux dans ce blog "Tour de France" qu'il consultait souvent; rien n'y a fait...

 A ce jour tout est mort...

Inévitablement, souffrances cumulées, multiplient  jour après jour les souffrances...

Je le comprends encore plus, puisque je le vis tous les jours...

De la détermination, des analyses, des convictions, des désirs, Damien notre fils en a eu aussi.

DAMIEN a décidé, et respect total je lui accorde maintenant
il est parti, Ange qu'il était rejoindre les Anges.

Damien repose-toi en paix ...




Je sais qu'il garde son sourire, pour vous en remercier tous, et particulièrement pour sa maman qui a su lui donner tout son AMOUR ...sa présence...son role... 
Damien est parti en laissant la plus belle impression de sensibilité, de discrétion, et de générosité de coeur...
Une fin de vie pour rejoindre, l'âme pure,  le monde des Anges.
 
Beaucoup de témoignages sont venus rendre hommage à notre petit bouchon de coeur... 


J'y viens au vrai début du tour de France; mais j'ai honte aujourd'hui de vous le faire lire. Plus rien n'existe pour moi.

Après une nuit corps et âme reposés, une volonté de vivre "le rappel d'un rêve m'interpella" , je décidais d'enjamber cet océan et de passer " du rêve à la réalité".  Pourquoi ai-je autant parlé et écris sur les pensées et les impressions que j'ai sur les voyages ? et que j'en suis arrivé à le transmettre de cette façon à Damien ?

La vie est un voyage;
"pourquoi ne pas profiter de tout ce qu'elle a, à nous offrir",

Faire le tour de la France à vélo !

De l'incroyable, de l'incompréhensible et pourtant après longue méditation, je mis tout en oeuvre, avec minutie, afin de concrétiser au mieux cette illumination. Une logistique réfléchie, l'achat d'un vélo, une préparation physique spécifique, une étude profonde sur le tracé, des réservations d'hébergements etc ; cet ensemble qui m'assurera au mieux cette folie, ce défi. Les sensations, tant cycliste et humaine, les rencontres imprévues, la découverte géographique, les richesses de notre pays et simplement aiguiser toutes curiosités, mûrir le fruit de ma culture; ce tout fut le moteur de cette décision; sans mettre de côté un vécu assez tourmenté, indélébile. Mes sentiers battus n'ayant pas toujours été appréciés ni compris; c'est cela aussi la vie en société, pour certains juger sans écouter, regarder ni comprendre. Un peu de retrait ne pouvait que me ressourcer, exorciser certains maux de ma vie. Les épreuves mûrissent, l'on m'a toujours dit, alors amoureux de vélo, thérapie naturelle, celle-ci je me l'imposais en imaginant tout le bonheur qui allait m'envahir, me nourrir; une aventure grandiose, magique en perspective. Petite réception avant mon départ, à la mairie de Chantraine Monsieur le Maire et quelques Élus m'ont reçu très chaleureusement; Merci. Je tenais juste à mettre en avant la forme d'exploit que développe les handicapés au vu de leur façon de se surpasser et d'accomplir de belles choses, le rêve est accessible si l'on y croit, même pour eux je dirai en toute conscience, mais le petit coup de pouce de nous valides ne sera jamais de trop, donnons encore.
 Je penserais toujours à lui, mais aussi à ceux qui vivent ce problème dans cette société intraitable. "Cette bataille" qui nous démontre que les plus faibles, les plus fragiles, disparaissent, sans rémission" c'était écrit avant que Damien nous quitte" Les belles anesthésies de nos chefs d'état ou quoi que nous fassions; "ces humains" ne seront jamais considérés et reconnus, comme il se doit. Arrêtons nous simplement aux pensions, indemnisations qui leurs sont accordés, sans oublier de bien regarder en face, d'analyser en toute conscience les impossibilités de mobilité qu'ils vont être confronté dans l'éternel; "Une panoplie de jouissances de vie leur seront impossible". Je ne vais pas engager un débat, ni m'occuper des embrasements de chaumières où toutes sortes de réactions pourraient en ressortir, cela n'est pas l'objectif de ce blog, mais je tenais tout de même à mettre ce sujet en avant.
Un exemple "Christophe MARCHAL" un gars qui était promis à une belle carrière sportive qui un jour à vu le destin de sa vie tourner. Mais bravo à lui qui fait preuve d'une énorme volonté en se donnant dans la compétition handisport; une motivation, sa famille ! Un coeur gros il a notre Christophe celui qu'on lui connaissait valide, qu'il démontre maintenant sous de bien autres aspects et respects. Pour apprécier combien il tient à la vie, consulter son site ; simplement http://www.christophe-marchal.com/ ". C'est en pensant à eux et à toute cette société qui souffrent en silence et dans la modestie, que je me suis promis d'aller au bout de mon rêve; avec mon potentiel valide.

Hé oui piètre grimpeur que je suis, j'y suis arrivé avec les larmes du bonheur .

Bravo Christophe pour l'énergie que tu déploies dans cette vie qui ne t'est pas dès plus facile.
Place au tour de la France.
Une épopée grandiose qui me restera inviolable.
Merci à Mr Hubert P de la région de l'Anjou, pour cette superbe photo "cet incontournable TOURMALET .
La roue tourne ;

"Pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va"

Que du bonheur j'ai su aller chercher, avec mon destrier de 32 kg "charge comprise", c'est dans cette explosion de joie que je vais conter cette fabuleuse évasion. Un souvenir à part, une reviviscence. Il est vrai que c'est avec ma passion, mon niveau, que j'ai décroché ce plaisir inouï, personnel. Je me suis accompli dans l'effort, tout en me doutant que pour certains cela pouvait paraître complètement idiot, inutile pour d'autres. Par contre j'avancerai que l'aventure bicycletale est un miracle qui permet de concilier rencontres des hommes, découvrir et apprendre à respecter la terre. C'est une forme de natation dans l'espace.

Voyager c'est savoir regarder, apprendre et partager.
Se
rai-je idéaliste ? Il faut savoir rajouter de la vie aux années et non des années à la vie! A 52 ans n'est-ce pas le moment ?

Parti le 31 mai, c'est au terme d'une étape de 192 km, que j'ai regagné la ville d'Epinal le 3 juillet 2008.
Trente trois étapes, 5225 km, 48,576m de dénivelée, 1 journée de repos, où j'aurai eu le temps de parcourir diverses régions, toutes différentes. Les routes m'offrant ornements de maisons dégageant des mélanges de parfums, embellies par des couleurs rayonnantes, des ronds-points sortant de l'imagination, des belvédères évasifs, des montagnes, endroit idéal pour s'abandonner à la rêverie; des gens croisés aux regards sympathiques, admiratifs, sans oublier cette illumination du soleil, ces animaux en totale liberté, ces longues étendues boisées, cultures, industries, architectures, etc; ce tout motivant mon excitation. C'est plongé dans le merveilleux que j'ai vécu toutes ces journées. Tout détailler ne me sera pas possible tellement c'était fabuleux, grandiose, majestueux, une richesse sans prix.
Voyager doté d'un esprit ouvert et curieux des gens, des choses, est une façon indispensable, j'en ai retenu. C'est envoûté en permanence par la frénésie que j'en suis arrivé à oublier toute douleur, sans contrarier mon flegme. Je peux déclarer, jamais je n'ai connu moment de vraie souffrance ni de solitude, un bonheur insoupçonnable! . Pourquoi ? Au fur et mesure de mon récit, vous ne pourrez ne pas le comprendre.
Ce voyage m'aura offert un nouveau regard sur la vie; n'est ce pas déjà une explication aux questions ?
Après un départ difficile psychologiquement laisser ses habitudes, les gens que l'on aime, la crainte de l'échec; c'est dur à maîtriser. Je m'adonnais dans cette vivante rêverie les larmes aux yeux. Les premières étapes sous des pluies froides, battantes, me mettaient de suite au parfum. Il fut un temps où l'on m'aurait passé un savon" ha les Mamans"! . Chance les premiers accueils m'offraient les meilleures conditions pour une bonne récupération obligatoire. Les photos fusaient dès la première journée. "Rien que 1000; au final du périple". Première étape;

EPINAL _ PIERREFONTAINE-LES-VARANS 152 km avec entre autre< le col du Mont-Fourche 620m> proche de la Haute-Saône, attendu au sommet par Jean-Marie CLAUDON un vrai baroudeur, un super gars expérimenté qui a fait la traversée du Cap Nord, et bien d'autres exploits a son actif. Ses premiers mots d'encouragement me touchèrent d'entrée. Merci Jean marie, tu es un exemple de volonté, un gars bien.
Voici Jean Marie au sommet du Mont-Fourche. Même avec la pluie et le brouillard il est venu ! " jamais seul je dirai aussi notre "Jean-Marie". Si vous désirez faire sa connaissance il vous l'accordera volontiers.
Descente sur la Haute-Saône dans le brouillard, mais déjà dans un mélange de sensations
" frissons bonheur fraîcheur bien être "
Attendu je l'étais aussi par l'Ange Saint-Michel. Patron des Paras, un souvenir de mes 18 ans, où est ce temps là ! Toulouse où j'ai connu l'envol, des gars de terrain avec qui j'ai partagé de bons moments de ma jeunesse. C'est dans l'innocence du bonheur vécu que j'ai quitté cette période militaire. Que dire de mon arrivée chez ce couple de restaurateur < La source du Val> Une soirée familiale, un échange de communication, accompagné d'un repas de régal , avec entre autre cette saveur d'une cuisine locale, saucisse de Morteau oblige. De plus une bouteille absinthe offerte au petit matin avant d'enfourcher ma bicyclette; "à consommer avec modération" sourire " ; des gens simples comme j'aime. Merci. Une adresse à retenir pour les cyclos. Un bonheur chez eux.Direction le Jura où je fus accompagné, à compter du 70 km par Pierre Paul, un orfèvre hors paire dans le domaine du matériel de cyclisme, mais aussi riche en connaissances sur la région . Pour cette 2 ème étape 140 km sous le soleil, beaucoup à dire. Attendu je l'étais à Morbier chez les parents de Pierre Paul, qui n'est autre que le mari d' Elisabeth, une des petites filles de Maman de Coeur
qui nous à quitté l'année dernière à 101 ans mais qui bien sûr était dans mes pensées durant tout ce périple "je me devais". Une Dame qui m'a inculqué jusqu'à mes 8 ans tous les bienfaits de la nature, les valeurs et gestes du coeur. Maman je t'aime, merci . Même si l'innocence, rester indifférent face à la méchanceté" ignorer", m'aurait aussi aidé à moins souffrir de la bêtise humaine, mais tu m'a donné le plus beau et je le garderai en moi quoi que pense ;;;;;;;; .
Je t'embrasse Maman là où tu t'es envolée et où tu te repose. Une bien belle journée s'engageait sur des routes agréables, délaissées de véhicules, me laissant le souvenir d'un paysage magnifique. Le calme ce que j'attendais aussi. Que de découvertes pour moi , jamais je n'avais franchi les portes du Jura, ces moyennes montagnes qui me réservaient bien des surprises. Col des Âges "comme par hasard" je venais de grimper, petite altitude 787m, "mais en réel je ne les sentais même pas à l'issue"! passé cette petite grimpette , je me dirigeais tranquillement vers la grotte de Remonot " classée dans le catalogue des monuments historiques" située à mi-chemin Montbenois et Morteau. Sans laisser de côté cette splendide remontée du Doubs avec ses paysages verdoyants couronnés de lacs, d'étangs et ruisseaux aux multiples couleurs. L'arrivée de mon compagnon de route et d'Elisabeth égaya encore plus ma journée. Après quelques flaches pour les retrouvailles, Direction Pontarlier. Je trouvais mon équipier très préoccupé sur la qualité de mon matériel, alors pour le plonger dans mon univers, celui de"la nature", j'appuyais un peu plus sur les manivelles et là comme un jeunot il me prit de bons relais. Sa petite idée de tester mon coup de pédale, ne manquait pas non plus. Petit à petit il me décrivait les points intéressants de ces routes, me parlait de ses sorties d'entrainements. Heureux nous étions de nous trouver là ensemble pour une première sortie de notre histoire.
Ses connaissances géographiques de la région et sur son historique, m'apprendra beaucoup lors de cette étape. C'est sur le haut du lac St-Point où l'on apercevait le Port Titi, sûrement un des plus petit de France que nous avons fait notre pose casse-croûte. De l'air pur, j'emmagasinais dans cette petite altitude. C'est dans le meilleur accueil que les parents et le frère de Pierre Paul "un spécialiste du triathlon" me recevaient au terme de cette étape. Le matin j'eus droit à un déjeuner de sportif, avec en prime des diminués de gâteaux diététique qui m'aideront à passer au mieux la journée.
Trois étapes et déjà du vrai bonheur tant par les souvenirs visuels que physique. Difficile de tout raconter me sera dans ce blog. C'est tout un art d'être écrivain, ha si j'avais cette plume!
Les choses sérieuses commencèrent dans le col de la Faucille 1323 m, département de l'Ain gravi dans le brouillard, sous une pluie fine et laissant apparaître encore quelques traces blanchissantes.
Comme les pros mon tour faisait escale à l'étranger, un petit détour en suisse, rien à déclarer je lançais en passant la frontière; que du bonheur! Passage sur le bord du lac de Genève oblige, histoire de marquer le souvenir. Direction La Clusaz, avec comme enchainement le col des Aravis qui tenait à m'offrir la récompense du jour; une grimpée dans une vue plongeante imprenable, sous un soleil presque chaud. Au sommet cette superbe chapelle Saint Anne, ces massifs enneigés, déjà une partie de mon rêve face à moi. Je fis aussi la connaissance d'une ancienne championne cycliste d'Aquitaine, intéressée par mon périple, qui m'enviait, elle assumait un travail saisonnier. Avant de la quitter je lui glissais " la roue tournera, bonheur te sera, évasion promise si tu te l'offres".
La 4ème étape sera perturbée, elle sera la seule ceci due à une modification de parcours "col de l'Iseran fermé". Mais rien ne m'effacera cettejournée, mémorable! Passage innoubliable cette montée du Cormet de Roselend culminant ses 1968 m avec son cadre bucolique, ses points de vue profilant à l'horizon un lac aux couleurs bleutées reposantes, avec ses reflets de nuages; marquantes aussi ses cascades aspergeant les rochers, saillant les boulées de neige, Personne sur la route, ces beaux gneiss reçoivent les premiers rayons de soleil de l'année, je suis seul, j'aimerais bien que cela ne s'arrête jamais, et pourtant !. Le lendemain fut sûrement l'étape la plus exigeante, avec les cols successifs, Madeleine, Glandon et d'Ornon 165km et 4300m de dénivelé. Une journée historique, magique, pour moi tant par l'effort physique déployé, que cette météo presque exécrable, mais compensée par une vraie ambiance d'alpage, avec au passage ces marmottes en réveil, sifflant la recherche de leur idéal, et cette nature encore et toujours plus belle variante dans ses couleurs. Sans oublier comme histoire le Glandonle tour de France est passé pour la première fois en 1979. Il était dit que j'aurai tout connu ce jour, même le plus mauvais accueil du périple, mais là encore rien ne gâchera mon bonheur, j'excuse le pauvre proprio de ce gîte. J'en me garderai de le citer. Départ 8h30, maillots bien collés au corps, estomac vide, c'est une journée ou j'allais devoir faire preuve de mental. "une nuit, une halte à oublier en fait". Tiens ! le Col de la Cayolle vous connaissez ? Oui, non, alors je conseille vivement à tout aventurier d'aller parcourir ses sentiers, une merveille surtout illuminée de soleil comme j'en ai eu la chance. Se laisser porter su ces pentes douces, là où j'y pris le temps de flâner, bluffé par la beauté de ces gorges dites du Bachelard, c'est magnifique. Passer sur pont majestueux au dessus des flots avec à sa droite une cascade somptueuse que c'était beau. Et sa vie de faune que je n'ignore pas avec l'aperçu des premières marmottes. C'est appareil à la main que je restai posté à surprendre ces petits lapins des bois. Où pourrais je installer mon bivouac, dans ce bijou, si je décidais un jour de venir atterrir dans cet univers, dur me fut de quitter ces routes. Alors contrairement à la veille, l'accueil qui m'était réservé dans un centre à Jausier, était on ne peut plus que familiale. Une trés bonne adresse.Jour le plus arrosé le 6 juin, un vrai déluge, dommage le programme aurait pu être sublime. La traversée des gorges de Daluis aux terres rouges et ses profondeurs, trés impressionnantes me restera. Entrevaux, ville à ne pas oublier avec sa citadelle, ses maisons étroites et hautes, ses cultures d'oliviers, une ville provençale, comment ne pas s'y intéresser.Une véritable gourmandise touristique s'ouvrait, à moi. En route vers le midi comme on le dit. Cannes plus exactement avec ses premiers estivants nonchalants, son dit soleil caché par les nuages gravant des nuances de montagnes dans le ciel, ses plages encore désertes de monde, le calme sûrement un moment rare; un régal ! Les premières vue sur la Mer, un changement de décors évident, un signe de replat le temps de 3 étapes j'allais vivre. Je soulignerai encore le respect de l'Amour d'enfance que me témoigna Céline"la fille de Michel fils de maman" qui me gâta comme un gosse. Merci encore a elle qui vie éloignée de toute sa famille. J'ai eu aussi la surprise de voir arriver Maurice un copain pétanqueur d'Epinal installè sur dax; il passe une retraite mérité, bien au chaud, qu'il a bien raison notre Momo . Après une parfaite récupération, avaler les km devenait une habitude physique, les sensations étaient au mieux et le soleil était revenu, quoi de mieux ! Bien sûr que j'ai apprécié toutes ces côtes, pris le temps de photographier les maisons fleuries etc, rien ne me laissait indifférent dans cette odeur marin. L'étape bouclée c'est à la Farlède que je m'arrêtais chez "René et sa Dame", un cylo, un ancien marin bien endurci qui très généreusement m'ont offert le couvert et la nuit. Que d'échanges durant cette pose, dans une joie de vivre. René un intarissable conteur d'histoires sur sa vie professionnelle , du club de la farlède m'éblouissait et c'est souvent en éclats de rire qu'elles se résumaient. Son chemin de vie et sa participation a Paris Brest Paris m'ont trés impressionné. Le matin je fis la connaissance de plusieurs de ses copains cyclos qui décidés à m'accompagner sur quelques km me témoignaient une forte sympathie. Très différente l'approche comparée aux cyclistes licenciés FFC; "que j'ai aussi été, je comprends" où pour qui beaucoup, seule la performance de la moyenne compte. Chez René j'ai ressenti vraiment le goût de la nature associé d'une convivialité venant droit du coeur.
Dans ce groupe un jeune homme de 70 ans "regardez sur la photo vous ne le verrez pas", mais pourquoi ? il n'a pas d'âge il court encore comme un lapin, et a bouclé un tour de France a 63 ans, allez les jeunes ! une petite note d'encouragement en passant.Le Départ fut donné sur une cadence tranquille, le temps de communiquer encore un peu, comme à chaque séparation les larmes me prenaient, cet engouement qui me serre le coeur, me poignarde l'estomac je n'arrive pas à le contenir, difficile d'être un héros! Repris ma solitude, je replongeais mes attentions sur la nature; une verdure, un fleurissement bien avancés, comparé aux vosges à cette période, une lumière naturelle. C'est direction Tarascon que je visai ce jour. Supers les premiers km, mais arrivé sur Les terres de Gardanne proche de "Marseille" la météo se gâta et je connu mes premières difficultés pour trouver le parcours. Des déviations, des pistes cyclables en manque de panneau indicateur, à penser que l'on voudrait se débarrasser des 2 roues. A signaler ma première crevaison comme par hasard sur une de ces dites pistes cyclables, remplie de verre, où je ne pouvais m'écarter au vu du trafic routier trop intense sur la route principale. Ces contrariétés me firent dire qu'à mon retour je signalerais ce manque de suivi, souvent devenu un danger, alors que l'on nous parle sans cesse de sécurité, que l'on nous verbalise pour un oui ou un non. Un message je lance aux pouvoirs publics"les cyclistes ne sont pas du bétail ! Je n'en fais pas une généralité non plus, Epinal est à peu prêt bien servi , mais il y aussi des signalisations, des mesures à prendre pour sécuriser les usagers. Une journée qui tournait pas très bien au total 200 km au compteur" au lieu de 175 de prévu" à mon arrivée sur les coups de 20 heures. Mon moral n'était toujours pas atteint, costaud le guerrier je me lançais; je me découvrais encore. Seul changement j'abandonnais la réservation de l 'auberge de jeunesse pour aller me reposer dans un hôtel . Impossible m'était de dissimuler un léger état de fatigue ce jour là.
Durs furent les premiers km, jambes lourdes malgré un bon massage. Mais heureux je l'étais car les rayons du soleil me permettaient de peaufiner mon bronzage dans une extrême douceur, et de partir tranquille, serein.
Magalas était mon prochain arrêt et encore chez un cyclo, un endroit sûr, pour une bonne récupération. Avaler les km, prendre la direction de la camargue, la crainte du moustique, des taureaux me fit appuyer sur les pédales," rire " seuls les flamants roses que j' apercevais au loin me donnaient un coup de frein, une envie d'approche mais impossible c'était. Arrivé dans cette zone humide je découvrais une faune et une flore très particulière. Ces taureaux que l'on sacrifie pour le plaisir du regard de l'homme"le sang", cette pratique, loisir, serait-elle un reflet sur ,,,,,,,, question que je me pose, mais je ferai silence sur le sujet. Heureusement mes pensées se tournaient vers ces chevaux blancs dégageant cette douceur et intelligence. La tendresse de l'animal. Quelques petites caresses en passant, mon besoin d'échanger aussi un peu d'amour. Voir ces hordes de cueilleurs venus accomplir la cueillette d'abricots m'interpella, une petite causette en passant, histoire d'apprendre encore un peu sur cette culture, mais malheureusement une dame me déclara, ils ne sont pas encore mûres! je ne pus les goûter. Je poursuivis mon chemin en appuyant davantage sur les pédales , les heures passaient.
A l'approche de Magalas 30 km environ je vis venir à ma rencontre Jacques qui allait m'offrir le gîte. Les présentations bien sûr, mais il me fit part aussi de son activité de retraité, petit exploitant de vignobles. J'eus droit à goûter 2 de ses produits"une bonne qualité de vin"naturel. Il me parla aussi du combat dont il a du faire face "un cancer"il m'a confié que sa volonté fut hors paire, il exploitait toute son énergie pour continuer à vivre et c'est grâce à cela qu'il s'en est sorti. Franchement il fait bon entendre les autres de temps à autres et comprendre, cela ne peut que motiver, faire réfléchir et avancer encore et encore . Un coup d'oeil sur le gîte qu'il m'offra le temps d'une nuit un vrai luxe pour un petit cyclo que j'étais.

 C 'est accompagné par 3 cyclos que je prendrai le départ sur les coups de 8 h comme tous les jours. Superbe sera encore cette étape. Je n'oublierai jamais tous les accueils chaleureux , chez rené, Jacques conjointes et amis; de valeureux cyclos. Parcourir dans un silence total ces petites routes boisées, où y coulait en contre bas un petit ruisseau dont le nom ne me laissera pas indifférent ; regardez !
N'y suis je pas ? heureux , comme un Pape lacherais-je ! il ne faut pas rêver mais rien ne m'empêchera de chanter "je ne regrette rien ", formidable. Les km je les avalais sans compter, en pensant inévitablement au pyrénées, afin d'y grimper ces cols mythiques légendaires, y penser me donnait des frissons.
 Franchement je m'attendais à tout mais mériter les portes du paradis, vraiment pas. Objection !


Arrivé sur Quillan "Puivert" exactement et aprés une journée égayée de soleil sur des routes magiques, c'est dans un gîte qui s'appelle "les Marionnettes" que je faisais ma halte du jour. Que dire de cette soirée; un spectacle en prime, du bonheur! dans un contact de vie de famille, des clients de passage, difficile fut de me coucher. Un enchantement ce coin verdoyant en ce printemps, j'en restais encore; Saint"béat".
 C'est en parcourant ces routes sinueuses "pays du cathare" et traversant ces gorges profondes que je m'en éloignais le matin.
Une étape de toute beauté avec cette arrivée à Bagnére-de-Luchon. Grimper ce "col de Menté", ses nombreux lacets m'ont mis quelque peu à la peine, mais plus qu'en haleine.

Je vais passer directement à la naissance de cette nouvelle journée Bagnère-de-Luchon _ Luz-Saint-Sauveur. Que dire; de ces 3 Cols successifs; Peyresourde, Aspin, Tourmalet, de légendaires cols du tour de France, c'est frissons, larmes aux yeux, "encore à cet instant" que j'y pense. Attaquer la journée par le Peyresourde me fit dire que j'allais avoir une dure journée. Il faisait plutôt frais comme tous les matins ; cette vallée "bucolique à souhait" ne recevant pas encore la chaleur du soleil, je me couvrais de mon coupe vent. Km après km je me régale, je respire le calme et le bien être. Hé oui ! dans la vallée j'y étais du super.
Un cadre paradisiaque à m' en faire oublier la réalitè de la vie. Passé Peyresourde avec ses "1569 m" je me plongeai dans une descente , freins sous la main afin de profiter au mieux de toute cette splendeur. La descente fini c' est "890m" de dénivelé que je devais gravir avant d'en voir le sommet de ce fameux col d'Aspin. Il me sera marqué à jamais. L'histoire de ce couple m'ayant doublé dans la montèe, qui m'attendait" l'inattendu", casse croûte "jambon de bayonne" et verre de sirop à la main. Mon Dieu que je suis bête, dans mon euphorie j'en oubliai de les prendre en photo et même de leur demander leur adresse afin de les garder dans mes mémoires. C'est mon premier périple et je regrette beaucoup de n'avoir pas toujours eu ces réflexes" les larmes du bonheur," un extra terrestre j'étais. Le panorama est gigantesque, l'air vif, en haut de ses quelques
"1500m"
Aspin, là où la nature reprend ses droits, plus une construction, c'est à travers de luxuriantes forêts de sapins que la route se fraye un chemin, cimes dénudées et battues par les vents. La journée passe , et bien sûr je dois avancer, leTourmalet se dessine au loin. Mes forces sont intactes, incroyable je me surprends encore Je mitraille les photos, belles ou moins belles mais je me défoule, je ne suis pas un pro non plus. Je m'arrête devant cette superbe petite maison isolée, imaginant la vie de ces gens . Les km défilent et me voici au pied de ce prestigieux col légendaire "le tourmalet". Le col commence vraiment à Sainte Marie de Campan "1268m" pour 17 km de montée dont des pourcentages de 7 à 14 à en faire douter moralement. Tous plus beaux les uns que les autres ces Cols, Peyresourde, Aspin, Tourmalet dans un paysage somptueux à la fois sauvage et trés ouvert à l'extérieur aux pourcentages qui n'ont pas laissé indifférents mes muscles tétanisés par l'effort, celui du bonheur; 2998m de dénivelée, quelques névés en haut des cimes apparaissaient encore, des stalagmites, des panoramas dans l'infini, une végétation naissante avec ses premières fleurs porteuses de messages d'Amour, cette odeur de moutons balayant ces routes, du génial, les larmes m'en coulent encore, grandi, heureux, comblé, je suis. Petite pose" maillot court" oblige dans un vent froid.
M'y voici sur le plateau sommital.

Photo que je classerai du périple. "le cyclotouriste inconnu".
Mon bonheur sacré celui que l'on ne me violera jamais, même les mauvaises langues. Je m'excuses pour ce dérrapage de langage; mais les destructeurs existent même quand vous avez vécu ce genre d'exploit personnel, d'aventure racontée; pourtant à qui je souhaite à beaucoup.
Que dire de cette photo, rien tout est à l'intérieur.
Je devais quitter ce joyau de la nature, c'est à la raison que j'ai du m'en remettre, pourquoi le bon temps passe t-il si vite ? Me résigner à quitter ces montagnes, le géant de la nature , sommet de la vie, à ce jour je ne les pas encore fait.
LUZ-Saint-Sauveur DAX 190 km, D'entrée une descente de 19 km ou jamais je ne rechercherai la moyenne trop de plaisir, les virages se succédent, les murettes me rappellent le danger, des cyclos croisés en plein effort qui comme moi vont connaitre le bonheur devant cette vue imprenable. La nuit m'attendait dans une auberge de jeunesse, la seule de mon pèriple. Très bien reçu et au calme; un paradis pour pas cher.
Départ 8h sous la pluie, avec les petits yeux , mais une bonne adresse pour cyclos à la recherche d'une nuit et repas pour un bon prix. Une étape de 190 kms m'attendait, pour rejoindre DAX. Exceptionnellement je me fis un petit ravitaillement en plus de mes tablettes énergétiques et boissons"pizza, gâteau basque". Durant mon périple je ne prenais pas de repas le midi, et je commençais a perdre quelques kg . Les dernières difficultés montagneuses m'attendaient, il me fallait des forces.Premières belles images du jour.
La route me sera longue ce jour, avec entre autre les cols du Soulor et l'Aubisque que j' imaginais plus souples pour mes mollets , les faux plats interminables de l'Aubisque me mettront quelque peu à l'ouvrage.
Les croisés de cyclistes ou simplement me voir faire doubler par les plus rapides"ou légers", me feront dire hô combien ces cols étaient très convoités par ces forcenés, et je comprenais très bien leurs recherches. C'était une journée sans pluie encore rare jusqu'à ce jour. La beauté du décor m'en faisait oublier la difficulté, le mal de cuisses, c'était les tous derniers cols de mon périple, un regret ! Sommet de la première difficulté du jour "Le Col du Soulor" Une merveille! les lacets parlent d'eux même. Les quelques traces de blancheur , signe de puretée . Petite famille de cyclistes réunis pour la même circonstance; l'expression du bonheur.!
Non ils ne me l'ont pas volé mon vélo ! même s' ils ont appréciè le matériel.
Me voici lancé dans une descente, frein sous la main yeux grands ouverts me plongeant dans un paysage fantastique. Que dire de ce passage dans ces rampes de l'Aubisque; rien je pense ! J'ai déjà assez parlé! Passerais-je définitivement le bout du tunnel ? si oui un signe déjà !
ça y est , j'y suis à la pointe de ce dernier sommet des pyrénées sous un ciel nuageux mais laissant filtrer quelques rayons de soleil trés appréciables. Encore quelques vaches pointent à l'horizon. Dernière descente de col et là encore des surprises ; la vie en montagne ; par exemple regardez ces moutons venant perturber les routes; mais bizarrement ; pas de coup de klaxon ici ; pas de raleur insultant les bergers ; la vie serait-elle plus souple ici ? ne serais ce pas les mêmes gens ? des gens pas normaux ?,,,,,,,, ou des gens transformés!
Une pensée pour eux qui se donnent jours et nuits dans des conditions souvent trés précaires et vivant dans la simplicité. Quelqu'un pourrait me dire le pourquoi de ces marques sur le dos de ces bêtes avançant têtes baissées ? "tiens des brebis"! Par contre je posais juste la question à un des bergers ; Vous allez encore loin ? 5 km encore! nous venons de la vallée il me répondit; difficile à mon avis de garder du gras sur le dos de ces braves moutons au vu des km parcourus. Ils ne seront que meilleurs en faite, si je laisse parler mon côté omnivore. Allez chose sérieuse, coup de pédale enclanché, c'est toujours avide d'images marquantes que j'avançais. Je mesurais que je vivais mes derniers instants en montagne un regret bien sûr mais une tout autre nature allait s'ouvrir à moi. Ces panoramas dans l'infini , ces odeurs, ces promeneurs décontractes comme jamais me resteront gravés à vie.
Encore quelques nuages au dessus de ma tête, mais pas un seul dans mon esprit.Arrivé dans la vallée le soleil me réchauffe à en perdre les manches et jambières, je peux presque dire, une des premières journées où je peux rouler au plus dévétu. Petite pose pour observer ces chevaux au loin dans un site équestre, un château qui doit bien avoir aussi son histoire. C'est la fin d'une petite quinzaine que je vie, un souvenir encré à vie,
PRECILHON petite commune sympa pour m'habituer aux premières routes planes, me dégageant un tout autre spectacle. Cool serein je poursuis mon chemin, heureux d'avoir passé toutes ces montagnes, moi qui n'était pas du tout un grimpeur durant toute ma carrière d'amateur "petit niveau" , comme quoi que l'on peut se bonifier "comme le bon vin"! C'est une étape que je fini sur une bonne moyenne," 21kmh" avec les cols, plus que satisfait j'étais! oui pour ceux qui ne vivent le vélo que nez dans le guidon, cela peut paraître démagogue", banal. Tellement préoccupé à avaler les km et absorbé par cette nouvelle nature, j'en oubliai d'allumer mon portable et comme en fait exprès un groupe de cyclos de DAX devait venir à ma rencontre, cette lacune contrariait ce moment, dommage. Mais c'est en toute sympathie de leur part que je les ai retrouvé à
DAX. Me voici arrivé chez Chantal pour y vivre une journée de repos. Le repas que Chantal m'avait concocté n'était pas vraiment tout régime, mais comment ne pas se laisser tenter après deux semaines où j' y perdais déjà 3 kg. Un magret de canard accompagné d'un Bordeaux de bon cru, comment ne pas se régaler jusqu'à en rougir en fin de soirée, un écart bien mérité je pense, un esprit de fête déjà. Bien sûr que nous avons échangé de longues discutions, et surtout parlé de son combat contre cette maladie qu'est le cancer, encore un exemple de courage devant mes yeux. Je ne peux m'empêcher de penser que la vie peut à certaines occasions être cruelle, à voir cette bataille que le peuple se livre souvent pour des causes absurdes, des indélicatesses destructrices; enfin,,, bref! Là je suis loin de tous sujets critiques que du bonheur dans la conversation avec Chantal et un coup de fourchette à ne pas laisser notre part, seuls mes yeux parlent, pas heureux le cyclo et sa compagnie du jour !Merci Maurice de m'avoir présentè chantal, qui mérite d'être connue, ne serais ce que pour ses qualités de femme," mains vertes et culinaire".Mais je soulignerai le soutien, le travail qu'elle apporte de part son bénèvolat à l'association" FNATH" sur la ville de dax, bravo Chantal. Coucou c'est moi ! Hè oui une petite pause bien mérité. Méditation aussi sur le vécu de cette première quinzaine. Et déjà un bilan, que de gens agréables à l'extèrieur de la vie privée de chacun, que de richesse naturelle !
Dimanche 15 juin journée de repos consacrée au massage, nettoyage du matèriel, remplacement des patins de freins et pneus, et une petite évasion jusqu'au centre de Dax pour y faire une partie de pétanque; pas que j'avais les boules mais un besoin de les titiller, détente.
Petit aperçu sur ma prochaine étape DAX_ LACANAU .Pas de dénivelée mais de longues lignes droites en perspective, une région que je ne connaissais pas du tout. Un coureur chevronné "Laurent Rouxel" du club de Vittel, où j'ai encore ma licence, m'a averti de la difficulté que je risquais de rencontrer" le vent" et petit conseille m'avait-il donné avant mon départ d'Epinal" ne pas m'enflammer". Tiens Laurent , pas sympa et humain sa façon de donner, d'être! De bon niveau qu'il est en régionnal ; il partage avec Marc Bussière la compétition handisport et tous deux ont décroché le titre de CHAMPION DE FRANCE, en tandem. Marc est non voyant, mais Laurent lui offre à sa façon, un peu de sa vue, avec son gros coeur. Bravo à vous deux.
8 h 15 lundi 16 , temps de chien, mais malgré tout , des gens courageux pour venir m'accompagner un petit bout de chemin; super sympa encore. Pas besoin de dire que la pluie va être de la partie, ceci sur 100 km, mais un cycliste déterminé ne mouille pas . Alors c'est sans arrière pensée que je me lançais pour cette longue étape; je mettais quelque peu du rhytme car c'est 180 km qui m'attendaient .  Mes compagnons; 3 ils seront dont une cyclote bien vaillante, ils me quitteront au 60km, mais souvenir me restera .  Merci au Président du club de Dax et aux 2 autres cyclos. De bonnes ballades  je vous souhaite aussi. C'est une journée qui me restera gravée, de longues lignes droites bordées de pins, des

traversées de villages. la distance et la météo, exigeaient de faire preuve d'un peu de volonté, rien de grave, la vie m'a appris trés souvent que rien ne se gagne sans petites souffrances, en ce qui concerne ce bonheur personnel, ce n'était qu'un cadeau du ciel.

je reconnais je n'avais pas vraiment goût ni le temps de flaner, voilà c'est cela aussi la rando longues distances. Seul passage quelque peu original et agréable, la traversée du Bassin
d'Arcachon, je m'offrais la traversée en bateau,a une façon de prendre les voiles.


 Une petite erreur de compréhension me fit descendre au port de Cap Ferret, donc pas de gain ni en temps ni en km comme je l'avais imaginé. De plus une contrariété de dernière heure, le pire aprés uen journée errante" la crevaison " sur cette longue piste "cyclable" comme par hasard .Grosse fatigue; arrivé à lacanau je dois reconnaître! 19h 45 il est, même pas le temps d'apprécier le lac qui sillone la région, laissant l'horizon d'une vue splendide. Une étape venteuse et pluvieuse je venais de vivre. Jai eu beaucoup de pensées, cette journée là. Voici où j'ai passé la nuit, où un événement quelque peu paradoxal est survenu, une chute la seule de mon périple, inimaginable, mais c'est dans la salle de bain qu'elle c'est produite. Un vertige que je ne peux expliquer que par la fatigue de l'étape et l'anxièté de ne pas arriver à une heure raisonnable." Diagnostique, petit oeuf sur le front" . J'adresse encore un grand merci à ce restaurateur trés sympatique, qui de plus m'a aidé à remettre mon vélo en état, m'a rassuré sur le parcours de l'étape suivante qui n'était pour lui pas très dur, il avait vu juste! Sincérement un endroit où vous trouverez le confort, le calme, la sympathie, des menus de bonnes présentations et de qualité. Je ne fais jamais de pub sans raison. Huit heure du mat, quelques nuages avec une température de 17 degrés. Direction Marenne 130 km , cool va être cette belle journée qui atteindra les 30 degrés. C'est avec un léger mal de tête que je pris la route. Coup de pédale douce, de longues lignes droites sans dénivellé dès le départ. De plus en plus de cyclistes je croisais . Dont un qui ne me laissera pas indifférent, regardez si l'aventure n'est pas rêveuse tout en restant très simple, certains jeunes en ont conscience. Super ce petit gars "Anglais de nationalité". En fait c'est lui qui m'a provoqué en me tendant la main en plein centre de la route"il est fou me disais-je à le voir faire cette accrobatie". C'est 100 métres aprés que je fis demi tour, le rejoins et  "m'accrochas à cette belle et longue chevelure " éclaté nous étions. Un petit quart d'heure d'échange pour parler de nos ressentis. C'est direction l'Espagne qu' allait ce baroudeur, 2 grosses bouteilles d'eau sur les portes bidons; il m'impressionnait, preuve l'on peu aller loin sans être équipé comme un pro. Comme vous pourrez le remarquer dans les diapos, durant tout mon périple mon intérêt se porta vers les églises, les momuments historiques, les constructions de toutes beautés et de valeurs. De temps en temps je prenais le temps de les visiter, quelques minutes.
Les chevaux c'est aussi mon dada , sincèrement c'est de très près mon animal préféré. Ils possédent à mes yeux un potentiel énorme, une tendresse qui se lit dans les yeux, c'est certainement l'animal qui a le plus servi l'homme de toute l'histoire, nous n'avons pas à douter de son intelligence. Mais petit dilemme ; on prétend que le cheval est un animal de luxe, mais pourtant il ne
s'habille qu'avec des bretelles ! Mais non ce n'est pas "notre Blaireau national " Nanard ", j'ai vraiment eu peur, plaisanterie bien sûr. Ne lui dites pas il n'apprécierai pas, c'est un dur à cuire. Pas de souci, il est bien vivant, j'en ai eu la confirmation., bravo pour ta carrière Nanard idole des Français des années 80. Regardez comme elle est belle la vie, une assiette de moules frites servie avec une bonne bière, avant d''embarquer cette fois pour une belle traversée "de Verdon-sur-Mer via Royan ", que du luxe . C'est sans effort que je vais rejoindre le quai, drôle de cycliste!
Intégré je l'étais de suite dans ce groupe de retraités, super sympas ils furent avec moi, cafè croissants m'étaient offerts, j'étais devenu leur curiosité. Non je ne vous mène pas en bateau , un vrai roi au regard de ces photos je ne peux vous mentir;" il ne me manquait que la couronne" Tiens pas heureux ce couple! on peut dire qu'ils ne font pas dans la dentelle question chargement. D'où viennent t-ils ? proche des vosges! "Strasbourg" En fait c'est aussi un tour de france qu'ils effectuent sur une durée de 3 mois, plus raisonnable bien sûr . Dommage nous n'avons pas eu le temps d'échanger notre histoire. Si quelqu'un pouvait me les retrouver, sympa ce serait! peut être ont-ils aussi un blog ou un site , qui sait!
Voici Royan et son port vivant de ses bateaux de plaisance, c'est bien volontiers que je verrai venir une invitation de la part d'un plaisancier afin de profiter d'une petite croisière; bon entendeur bienvenu !
Un zoo gigantesque comme celui çi, rare! ZOO de "LA-PALMYRE "c'est plus de 1600 animaux qu'il contient. Malheureusement je n'ai pu prendre le temps de le visiter, mais en fait c'est en éclaireur pour des jours à venir que je me suis aussi comporté durant tout ce périple. C' est en longeant le fleuve de la SEUDRE que je terminais cette étape; quelque peu originale. Ville étape MARENNES.
Aprés une nuit dans un hotel quelconque j'enfourchais ma bicyclette pour une étape de 175 km. Dès le départ je traversais un petit village historique, qui me plut beaucoup, en voici un échantillon, par contre où est le soleil? promis il arrive!
Il s'agit de HIERS-BROUAGE place forte du XVII, village posé sur un sol de marais, enrichit de monuments historique; franchement le détour en vaut la peine! et sûrement une belle histoire à découvrir. Superbe étape j'aurai vécu sur ces routes là, entre, la faune, la flore et les architectures. Que d'originalités, pas éclatant ce rond point! Mais que me veux t-il ce marin ? je suis sûr qu'il n'aime pas les vosgiens! Comme vous le voyez le soleil est revenu et il n'est pas de trop après ces 2 premières semaines plutôt trés humide. C'est direction La Mothe-Achard que je filais. Traverser le village de Saint Christophe ne me laissa pas indifférent" petite pensée aux usagers de la route" et à mon frère Christophe . Passer proche de la cité de la Rochelle, y voir tous ces bateaux et ces monuments édifiés par nos ancêtres ne peux qu'à ce jour m'interpeller.

Tranche-Sur-Mer me laissera une belle anecdote imaginer un col altitude 16m hé oui! Est-il recensé? en tout les cas il existe, je ne vous l'invente pas, c'est Michel et Jacques encore 2 cyclos supers sympas qui m'y ont conduit après quelques photos prises proche du phare m'offrant la vue sur l'île de Ré tout juste perceptible. Un sérieux coup de pédale j'ai du donner pour passer se tremplin, un déhanchement remarquable, effréné je suis dans cette action.
Si vous désirez vivre une petite après midi sympa à Tranche-Sur-Mer il suffit de contacter le club de cyclo, il parrait qu'il s'y passe une compétition humoristique et que chaque participants et invité a prendre le verre de l'amitié au sommet de ce monumentale col. C'est encore deux valeureux cyclos que je devais quitter, mais je suis sûr que ma curiosité me rappelera. Une bonne quarantaine de km plus loin je regagnais mon mobilhome réservé pour la nuit.

Pour les nostalgiques d' étendue de sable "un peu de rêve c'est sympa", source de chaleur je vous rapporte.
Un côté pélérinage vous allez me dire vu la quantité d'architectures, dans mes diapos, représentant par la même les religions, mais j'admire toutes ces constructions, qu'ont oeuvré nos ancêtres; que de mérite!
Hé oui je ne suis pas insensible, une pensée pour tous ces hommes qui ont combattu pour sauver la France. Pas de grandes connaissances concernant les guerres, mais conscient des souffrances de toutes ces batailles. La vie peut être belle comme elle peut aussi devenir douloureuse.
Il est 5h 30 me voici déjà réveillé, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai durant ce tour pas eu un besoin énorme de faire de longues nuits, et ce matin là, cela me convenait bien car une étape de 155 km au programme m'attendait. Et pour moi une retrouvaille familliale à l'arrivée" Direction La Baule" C'est sous la pluie que je prenais la route à 7h30,
Tiens, elle n'est pas belle cette photo, presque une envie de m'y reposer dans cette verdure, mais détrompez vous c'est pour un besoin naturel que je m'y suis arrêté quoi que l'on dise cela fait aussi partie du voyage, nature jusqu'aux os je tiens à rester avec vous qui me lisez" "petite histoire pour les gens simples comme moi" pardon, un peu léger.
M'y voici dans la Loire Attlantique le département le moins élevé de france avec ses 130 km de cotes le long de L'océan atlantique. Encore une coïncidence sur mon chemin, un groupe d'itinérants vivant de représentations de cirque .Une causette d'une petite demie heure, me permettant de découvrir une partie de leur spectacle . Comme par hasard j'apprenais qu'ils avaient passé un séjour sur les hauts de vagney "commune des vosges" faisant par la même la connaissance de Joël Coucheron photographe et conteur réputè. L'adresse de leur site "
http://www.cirqueciel.fr/ cirque_ciel@yahoo.fr Une vie spéciale mais pleine de liberté, petit coucou a eux et bonne vie.
Cela vous dit ce pont ? Un conseil à éviter à vélo, une galère pour moi cette traversée, vent de face et sous la pluie, franchement beaucoup à faire pour le passage des cyclistes. Situation à en perdre le souffle et la maîtrise de sa machine. Pont de Saint-Nazaire 3356 m je m'en souviendrai, voilà un moment de peur dans mon tour, camions voitures vous rasant.
Quelques minutes de récupèration à la sortie de cette épreuve et me voici parti rejoindre le bord de l'Océan atlantique, deuxième plus grand océan de la planette, mouettes et sable... envoutant ! et comme par hasard le soleil en prime. La récompence est derrière, m'y voici à la Baule là où Odile Bernard et d'autres membres de la famille m'attendent bras ouverts .
La Baule, je ne peux oublier de vous en parler, des souvenirs d'enfance ! Maman tu étais de mon voyage, même si le tient est ailleurs à ce jour. Mes premiéres plongées dans l'océan, ces dégustations de crustacés, les châteaux de sable, ta famille, merci pour tout. Les goûts retransmis et ce que je vie à ce jour je te le dois, tu m'a donné; ta force, ta volonté et l'accueil familial dont vous m'honorez tous encore à ce jour comblé je suis. Comme toujours les larmes me coulent quand j'en parle, dur de ne plus être un enfant. Tient une cyclote! mais qui est-ce ? on dirai Odile! hé bien quelle forme, plus de 70ans pas beau cela ? comme sa Maman; formidable elle est! sympa d'être venue à ma rencontre. Que dire encore de ces heures passé avec Vous!
Ils n'est pas beau tout ce petit monde! Photo prise quelques minutes avant mon départ. Oui je dévie un peu dans une forme de récit familial mais je me le devais, sans eux je ne serais peut être plus de ce monde . Merci.
Cette fois je ne vous embêterez plus avec mon enfance, je reprends la route et prêt à avaler une étape de 170 km. Au revoir Odile, Bernard, Michel, Renée merci encore; c'est avec mes yeux larmoyants de bonheur que je vous quitte.

Soleil, douceur, splendeur, chaleur jusque Quimperlé ville aux portes du finistère, dotée de quelques monuments historiques.
Sous vos yeux un valeureux personnage." non ce n'est pas Monsieur José Bové" Faire la traversée Angleterre France accompagné de ses amis les bêtes, n'est ce pas original ? Regarder la façon dont ils communiquent tous les trois, la photo exprime à elle seule tout le bonheur qui engendre leur complicité. Mais qui est l'ami de l'autre ? bref;;;;; Je peux dire que de voir toutes ces formes d'évasions générent en moi une autre vision de la vie et à ce jour que de méditation, un symbole.
Toutes ces vues d'ensemble qui jouxtent la route ne me laisse jamais de marbre. Passer de lacs, verdure, montagnes, marmottes, neige, sable, marais, chevaux, etc ;;;; et maintenant découvrir au fil des km de plus en plus d'architectures et autres; apprendre un peu l'histoire tout ceci par le simple biais de l'évasion eu survolant toutes ces régions de France , une belle façon de vie. Vous conter mon histoire c'est un énorme bouquet que je vous offre. De l'ennuie je n'en ai jamais eu, tout était trop court. Regardez ce rond point qui n'y trouverait pas son bonheur? Quoi de mieux pour terminer une vie pour quelqu'un de simple.
En avance sur mon étape, je m'offrais un arrêt dans un pmu, un de mes nombreux défauts et de mes Dadas", histoire d'y jouer quelques euros et d'y boire une bonne bière. Jour de chance; le reflet de ce tour, j'en ressortis avec 150 euros de gain, oui l'étoile était de mon côté durant toute cette période, comme quoi qui sait pousser la roue et y croire peu récolter! La remontée sur la Bretagne avec ses quatres départements, tous appelant à la curiosité, une richesse souvent insoupçonnable en passant de la culture au côté touristique; mon Dieu quelles sont belles ces côtes bretonne, dégageant un subtil mariage entre couleurs et formes des roches et de la mer.
Une image d'un de ces monuments de la mer, il ne date pas d'aujourd'hui c'est sûr mais que cache t'il comme histoire? quelle est son utilité , j'ai besoin d'apprendre! un connaisseur ?


Des églises oui j'en ai vu et je m'y suis souvent intéressé, impressionné par ces chef-d'oeuvres le travail que cela à pu représenter, un lieu de repos respecté. Chacun sa façon de voir bien sûr et de ressentir.
Cette fin d'étape allait me mener sur une soirée assez mouvementée; fête de la musique oblige. Comme par hasard mes derniers kms furent parcourus en compagnie de quelques cyclos "club de Ploudaniel" qui m'ont rejoint à 5 km du but, un hasard fruité va devenir.
Un tour de France peu devenir aussi un vrai moment de fête, chanter, rire, trinquer une détente originale et parfaite à mon goût pour récupèrer. Petit bémol les toxines avec un petit vin rouge et une nuit bien raccourcie. Super sympa ce club qui m'a tout simplement invité à passer cette soirée avec tous ses licenciés, le gâteau sur la cerise!

C'est avec tout ce petit monde que j'ai effectué les 50 premiers kms le lendemain, une journée qui me sera ensoleillée sous tous les angles. Une merveille.
Seul le public manquait dommage! l'annonce de mon passage me donnait des frissons c'est super d'être un héros sur les terres Bretonne. Mince j'avais l'impression d'avoir un peu d'avance! j'y croyais pas.
Ciel bleu à souhait, j'embrassais cet océan, ce paysage marin, du magique.
Allez encore une petite pour vous donner envie; avoir arpenté ces 400 kms de côtes a favorisé mes pensées sans cesse tournées vers l'océan y amenant une sérénité de vie .
Et quoi donc pour terminer cette merveilleuse étape, l'accueil promis par mes cyclos de la veille. Avec en prime une bonne partie de pétanque, suivi d'une réception en toute convivialité. Pose bien sympathique
de toute la petite famille du jour.Pas sympa ce petit couple! François et Marie-Lou, de Lansleven qui trés sympatiquement et chaleureusement m'ont offert la nuit et le couvert. C'est une bonne retraite, voyages et autres dans le bonheur que je leur souhaite. Merci encore à eux, " kenavo".
Comme vous le constatez c'est sous le soleil que je m'envollais direction Lanvollon à 160 km de là. Pas d'anectote particulière , mais une remarquable étape où je m'offrais une panoplie de photos , jouissantes de couleurs.
Entre bateaux, climat et fleurs océanique, je pédalais en douceur profitant de ces parfums étrangers à celui de mes Vosges. Je découvrais une alliance entre mer et campagne m'offrant une vaste palette de paysages se dévoilant au détour des chemins.
De l'air pure dans une solitude incontournable, source de bien être.
Une petite visite dans ce musée où l'on y trouve de la ferronnerie ancienne . La collection s'organise autour du thème de l'agriculture; au coeur de Guimaec un petit village offrant une douceur de vivre, une nature sauvage, une campagne tranquille, c'est là que vous trouverez ces chef d'oeuvres.
Allez pour les connaisseurs; cette antiquité est ce bien un alambique ? j'ai un doute sur le nom que je lui porte. Je n'ai pas manqué de m'arrêter devant ce panneau, et encore moins de l'embarquer afin de le déposer devant la mairie d'Epinal là où je travaille afin d'alerter Monsieur le Maire d'une demande d'augmentation , pas original comme façon de se manifester ! Qui va me croire capable de le faire ?
Chaleureux ce petit jardin botanique chez des particuliers, à n'en pas douter dotés d'une main verte. C'est encore dans un hotel chic que je passais la nuit, que du luxe je m'offrais .
L'étape du lendemain rentrera dans les plus anecdotiques. 190 km sous un soleil tapant . Mon objectif du jour , trouver la maison de Bernard Hinault notre blaireau nationnal. Mais franchement à certains moments la vie nous témoigne de drôles de hasards. Qui rencontrais-je à quelques lieux d'yffiniac; un homonyme de Nanard, en l'occurrence Sébastien HINAULT du côté de Saint-Brieuc, accompagné d'un néo prof de l'équipe Agritubel dont le nom m'échappe. Hé oui champagne, me voici pro! Allez fini les amusements, avec mes sacoches il m'était interdit de rêvasser! Direction la maison de Bernard Hinault, j'y tenais.
Un arrêt sur ce point de vente de poterie à Lamballe où l'on y fabrique pas moins d'un million de pots par an , une visite oblige à l'avenir. L'origine de Lamballe ?
Une beauté ce château de Saint Aubin ! Mais ne me demandez pas son passé, je n'ai rien trouvé.
Petit à petit après maintes interpélations concernant ma direction , j'arrivais à mes fins; la voici la propriété de notre" Nanard le blaireau", dans sa petite commune de Pluven. Difficile de s'y rendre, mon culot sur le coup là, me permetra de frapper à sa porte, dommage personne ! Je pris tout de même quelques photos clandestinement. Chance à mon départ et encore sur ses terres je croisais sa Dame, avec qui j'échangeais une sympathique discution me promettant de m'envoyer une carte de Bernard, dédicacée .
Merci à eux je l'ai bien reçu, sympa. Je ne veux pas faire preuve d'indiscrétion, en mettant trop en avant le petit domaine de Monsieur Hinault, me voici reparti. Mais dites moi je ne vous pas dit où je faisais escale ce soir ? Hé bien suivez la fléche! C'est ravi à souhait du spectacle, que je quittais la Bretagne But atteint il sera tard, pas moins de 20 h. Une petite douche, un repas copieux comme tous les soirs, dans cet hôtel et me voici reparti à la conquéte de ce célébre.
Mont Saint-Michel , lieu de pèlérinage. Dix km je parcouru encore à cette heure trés avancée, mais un avantage sans mes sacoches; quelle différence ! un soulagement que j'aurai bien voulu garder pour la suite. Allez un peu de rêve pour ceux qui ne connaissent pas cette architecture réputée mondialement, le coup d'oeil en vaut la peine.
Que dire de cette luminosité! il est 22h. En fait c'est peut être un signe pour l'avenir, mais dans quel sens vais -je regarder ? Nord ou sud ?
Bien fatigué, je m'elloignais de ce roc , de cet ilot rocailleux posé au milieu des sables. Une superbe architecture qui fait partie du patrimoine français. Changement de nature, chemin repris, pour une étape de 150 km , longer le bord de mer me fut je pourrais dire reposant. C'est le regard sans cesse tourné dans le lointain que j'avançais, je me laissais en tout temps surprendre. Ce cocktail de photos vous démontre toute l' ampleur de mon bonheur; tout m'intéressait!
Cette haie de drapeaux bien sur, me fis remémorer ce que j'ai pu apprendre sur les guerres, conscient que je pénétrais dans une région des plus touchée, cette immortalité humaine. C'est dans un profond respect que je vais m'intéresser à toutes ces traces qui démarquent cette triste période de la vie . Avranges au coeur de la baie du Mont Saint-Michel , riche de son musée historique relatant la percée décisive des chars américains ; je ne veux pas vous faire un cours d'histoire j'en serais incapable; vous seriez pour beaucoup plus à même de m'en apprendre , mais je suis sensible.Les km défillent et toujours dans le lointain cet extraordinaire monument, cette nature courrut de moutons en totale liberté, une vie dans ce monde quasi lunaire. Pas sublime cette perspective ! personnellement je m'y plonge trés souvent pour oublier la vie quotidienne, je viens rêver. Croyez moi c'est déjà à une bonne distance que ce trouve ce monument. Avoir vécu cette remontée direction Cherbourg me fut une belle découverte.
C
a sent la normandie! Ah si j'avais eu un peu plus de temps pour y contempler ces échancrures! c'est dans un cadre écologique que je poursuivais tel un pélerin cette ballade, un homme heureux.Qu'en pensez vous, n'est ce pas canon?Où seriez vous le mieux dans vos baskets ? derrière un beau canon ou dans ce char d'assaut ? Un peu d'humour au coeur d'une réelle histoire, remplie de souffrances, mes excuses je garde conscience. Pas plus simple je ne peux faire, pour vous aider à situer ma position. Qui me contredira! les voyages n'entretiennent ils pas les connaissances géographique ? Des itinérants j'en aurai rencontré et de nationnalités bien différentes. C'est à Arromanches que vous trouverez un site exceptionnel, juin 1944 y laissa des traces dramatiques. Si voyage vous en dit, vous pourrez admirer les vestiges du port artificiel construit par les alliés.

Vous en doutiez encore que mon voyage allait me permettre de garder la ligne ?
Le prix de la liberté," un film" qui ne peut être que des plus représentatif sur l'histoire du débarquement, un mélange d'images d'archives et d'images actuelles. Suite à mes recherches je peux annoncer que " Arromanches 360 est le seul cinéma circulaire ouvert en france" Allez je vous y emméne , tous à l'eau, histoire de nous raffraîchir.
Pour ne pas vous lasser je vais avancer, ne pas vous gaver de commentaires et photos, mais croyez moi cette étape a été d'une richesse exectionnelleRien d'extraordinaire ce pont à Ouistreham et pourtant j'ai du patienter un bon quart d'heure avant de le voir redescendre. Enjamber ce canal maritime me semblait difficile malgré ma forme physique étonnante. Je prenais un plaisir à compter le passage des bateaux de plaisances mais aussi à reluquer les maillots de charmantes dames, 26 iem étapes ne pas oublier! C'est sur une distance de plusieurs km que je longeai le canal de l'orne qui relie Caen à la mer, soleil canards et autres oiseaux, un Martin-pêcheur entre autre qui échappa à mon appareil C'est en concluant cette superbe étape de 170 km que j'arrivais chez Paul Henry, un cousin à Pierre paul qui m'aura bien aidé pour trouver quelques hébergements sympas. C'est un bon plat de bolognaise que m'avait préparè mes sympathiques logeurs, accompagné d'un vin de grand cru. D'ailleurs question nourriture vous devez vous poser des questions, n'en n'ayant jamais quasiment parlé, promis à la fin je vous donnerez plus de détails .
Aprés une bonne discution concernant l'étape 27, direction Saint-Valèrie-en-Caux je me mis à la raison. Paul Henry me déconseilla fortement de passer le pont de Normandie en vélo, surtout vu la météo, pluie et vent violent ce jour là. Alors malgré moi il chargea mon compagnon dans le coffre et me conduisit 50 km plus loin. Sincèrement aprés avoir passé le pont en survolant le Havre, je lui dis un grand merci, une galère j'aurais vécu sans intérêt. Allez je ne peux, ne pas le nommer Paul Henry et un ami encore des supers gars . Merci.
Quelques km parcourus et me voici du côté des falaises d'Etretat, dommage le soleil faisait toujours preuve d'absence ce matin là.
A ce que j'en ai appris, une superbe ballade à découvrir, menant au sommet de la falaise d' Amont, un escalier creusé vous dirige droit vers la chapelle notre Dame-De-La-Garde et c'est une vue exceptionnelle dont vous admirerez sur l'éguille creuse et la plage d'Etretat, mais soleil impératif pour bien profiter. Voilà une autre façon extraordinaire d'exprimer ses sensations, malheureusement de mon côté je n'ai rien d'un artiste peintre, j'admire ces gens là en les regardant manipuler leur outil, mais aussi en les écoutant raconter leur passion, de vrais naturalistes!
Quitter Etretat, Fécamp avec ce mariage mer, falaises, sable, un lointain dans l'infini, je me retrouvais face à la verdure, exemple, cette enfillade de haie d'honneur qui me tendait les bras. Mon heureuse solitude me plongea constament dans des imaginations, elle était faite pour moi, un oiseau qui vole de branche en branche, du bonheur j'en pleure toujours à cette heure. J'ai l'impression de n'avoir jamais autant pleuré. Mais en fait pas si solitaire que cela l'ancien, partager de mon coeur avec ses joyeux lurons me plaisait beaucoup, c'est un petit moment sympa que je partageais avec eux le temps d'avaler mes deux tablettes énergétiques. Malheureusement pas assez de place sur ma monture pour leur offrir quelques km de voyage. bye bye avec un clin d'oeil je les quittais . Double raison pour moi d'exposer cette photo. Veules-les-Roses me réveille encore un souvenir bisous Maman.,,,, Un village de Normandie vous permettant de musarder le long du plus petit fleuve de France, fleuri à souhait, proche de la mer, avec ses moulins nous propulsant dans le vent Un regard sur cette eau claire, percevant ces poissons à l'affût de ces malheureuses mouches, à chacun sa nourriture, à chacun sa vie,,,,,
Hé oui le télèphone à commencé par chauffer à partir de cette étape, je devais rechercher mon gite pour les soirs à venir, plus de réservation à compter de ce jour. Ce n'est pas sans en embêter ma valeureuse compagne que je me préoccupais à mi journée de cette démarche, allo! tu es là ? tu m'a trouvé quelque chose de sympa ?,,,,,,,bisous rappelle moi;;;; jamais je n'ai été trés exigeant elle vous le confirmera, lol . Pas original ce petit jet d'eau ?
Une fin de soirée sur cette côte venteuse, c'est là que je suis venu quelques minutes me décontracter à mon arrivée d'étape à Ault, sur les coups de 18h. Un repas moules frites, dessert et suite à ce plaisir de bouche c'est un bon lit qui m'attendait ." hotel de paris"; sympa.Ault _ Calais en voilà une étape où sincèrement j'ai vraiment ressenti toutes les émotions, impossible de parler en totalité de ce panachage vécu. Un massif fleuri très original, un exemple comme bien d'autres Une micheline des annés 1900, au moins ! qui offre la possibilité de visiter la ville.
La liberté pour ces animaux, c'est aussi vivre sans régle ni scrupule ! Je m'excuse pour ce côté voyeurisme.
Sur cet épisode qui suit, je vais m'y arrêter plus profondément. Sincérement voici encore un exemple et témoignage de volonté de vivre. L'histoire de Michaud Florent, un sauveteur en mer victime d'un accident très grave lors d'une intervention. Sa personnalité sensible a fait que son attention fut attiré vers moi, en me voyant poser mon vélo proche de son cabanon . De là une discution en ressortit; admiratif , je l'étais autant pour lui qu'il ne l'était pour moi. C'est de son combat sur lui même qu'il me parla, sa façon de s'accrocher après plusieurs mois passés dans un fauteuil , des années de réeducation, le voici sur pied avec une récupération quasi entière. Bravo Florent tu as fais pleurer mon intérieur, de part la conscience que tu m'a fais prendre, ma chance ! Double bravo, rien ne t'a fait reculer te revoici au service des autres, "sauver" encore en sachant qu'à tout moment,
tu remets ta vie en danger. Passé ce moment de chaleur humaine j'enclanchais la vitesse supérieure. Ce parterre de fleurs, je m 'y arrêta le temps de cueillir discrétement la plus étincelante. Voilà un gros coup de coeur ressenti, suite à une réaction humaine qui me fit frisson. Non ce n'est pas ma compagne , mais une jeune fille émerveillée , étonnamment éblouie par mon voyage. ce n'est pas moins de 30 minutes qu'elle m'a tenu la jambe " excusez moi l'expression" C'est avec son coeur , simple, naturel, qu'elle me prit par la main en me demandant la photo de l'inconnu que j'étais. Ha si j'avais encore mes 20 ans ! Curieuse, dans une intelligence saine, je répondais à ses questions c'est dans un émoi profond quelle me plongea quelques instants. C'est main levée , regard retourné, que je m'éloignais de cette charmante compagnie. Pas le temps de savourer que déjà je me trouvais au contact d'un petit peloton. Maillot jaune dans les roues à croire que ses équipiers le protègeaient. Le goût de compètition me reprit, j'en oubliais le poids et les km avalès, j'avais envie de me prendre au jeu; "La bagarre commençait dans les premières rampes du Cap Blanc Nez " Mon adversaire du jour " maillot jaune "et le seul de mon pèriple me décupla mes forces. Je tenais à m'accrocher à ses coups de pèdales fluides de ces cyclistes . C'est tout étonné que le groupe constata encore ma présence, avec mon chargement, de la bravoure à leurs yeux. Décroché un certain moment , je retrouvais la hargne suffisante pour aller cueillir mon objectif, proche du sommet de ce magnifique cadre venté. C'est compact et dans le respect que le groupe se retrouva au pic du Cap-Blanc-Nez et si le ciel avait été plus clair, j'aurai pu observer distinctement les falaises des côtes anglaises; un site emblématique. Mais dites moi, n'ais je pas mes bonnes lunettes? Pas un ne manque de sourire dans cette ambiance de copains. Voilà une raison de toutes mes impressions positives d'un tel voyage. Le bonheur dans un élèment de vie, " la nature"." le naturel" Un dernier aperçu sur cette vue splendide. Un passage que je garde prècieusement au fond de ma mémoire. C'est à Calais, plus exactement à "Coquelle" que je posais valises au terme d'une étape rocambolesque, mais dans le magnifique.Si je dépose cette photo, c'est tout simplement pour mettre en avant cet endroit qui est celui où je me suis le plus " goinfré". Un ogre sans limite; comme les km j'avalais les assiettes. Un petit groupe de jeunes est resté ahuri le temps de mieux comprendre Nuit parfaite, force intacte; c'est sur les coups de 9 heures que je décollais. Ciel bleu, soleil, chaleur, mon passage dans le Nord que l'on dit si froid et humide va me laisser la plus belle impression. Alors là c'est la foire fouille parfaite, mais dans un style trés particulier, choisissez . Tiens voilà une copine qui ne m'avait pas dit qu'elle viendrait me voir ! sympa. Elle se croie sur la côte d'azur! Les chemins croisés me furent opportun dans d' agréables surprises sur ce tour, je ne peux que le confirmer. C'est en interpellant ce cycliste que je me vis arriver sur un lieu inconnu les années passées, mais qui maintenant fait un tabac. Il vous dit quelque chose ? Facteur je ne l'étais pas à ces heures, mais rien ne m'empêcha de rester posté et de partager avec Jean Marc "comme par hasard acteur dans les postes", un superbe moment et créer un lien d'amitié Belge d'origine, résidant dans le Nord, des histoires il va en avoir à me raconter, mais aussi sur les Français ! L'humour dans le respect .Hé oui, comme il se le dit c'est effectivement un lieu de pélérinage à Bergues. fanfare, animations, conféttis, joie de vivre " la fête" dans cette petite ville de ch'tis. Sans Don, pas de vie! Une pancarte pour prise de conscience.Le charme est bien là, histoire et tradition habite cette région. C'est proche d'Armentières que je trouvais ces immenses pinceaux, a n'en pas douter "de grands artistes" vivent dans le nord. Les animations ne manquent pas aussi et à halluin frontière de la belgique croyez moi la vie est dense. Je découvrais La lys et non le lys une rivière du nord de la france et de Belgique. " Lys tranquille, lys douce et lente dont le vent berce aux bords les herbes et les plantes .Même en vélo j'ai du faire face aux bouchons, suite à une déviation. Chance aux cyclistes; c'est 10 km que je gagnais avec ce pont de fortune. Question bouchon en voilà qui ne le cache pas, petit souci d'oreille ? Peut être pas la plus belle architecture je vous présente, mais agrémentée de bleu, blanc, rouge, n'est-ce pas un signe particulier du nord !Pavés du nord, il en reste . Chance pour moi j'en fus épargné, je pense que ma machine n'aurait pas vraiment apprécié. Mais ce petit aperçu d'un certain Paris Roubaix bien connu du public, il me le fallait, sans cela le nord n'aurait pas existé. N'est-ce pas une maison de rêve ? Une construction "de briques" sous un ciel bleu de mer, dans un cadre vert, un espèce de revers de ce qui se dit sur terre, en fait pas si misère le Nord ! Des fourmies j'en ai eu durant tout ce périple et concernant cette étape ce n'est pas moins de 190 km que j'aurai parcouru et bien loin d'être un enfer ces km ! Ne me dites pas qu'il ne paye "plus de mine ce nord". J'y retournerai promis, et transformé en cigale. Quel beau prénom je porte, partout où l'on circule en France, l'on ne peut m'oublier, et regardez si je n'ai pas le pot! Ville fleurie pas un signe? . Un tour de France sans en flirter les frontières , cela n'existe pas, aprés la suisse c'est la belgique que j'allais découvrir. Avec un tel soleil, une forme physique qui ne faiblissait pas, une curiosité envahissante, je parcourus quelques 50 km sur un relief quasiment plat, situé dans la région wallonne. Une petite bière , frites oui j'ai osé, je sentais la fin d'une trop belle histoire. Un sentiment de quiétude s'installait en moi.Hé oui il n'en reste plus que les vestiges de ces douanes; si j'avais mieux calculé mon étape, j'aurais pu y poser mon vélo et simplement y passer la nuit, déclarer mes souvenirs ne m'aurait pas été possible. J'ai vraiment l'impression de rêver, le nord signe de froid, de pluie. Mais qui ment ?
Un vrai miroir, je suis éblouis, et j'en reste sans mot, béat.
Venter la superbe piste cyclable de Revin, je me dois le le faire, bravo les Elus. Un régal de circuler sur ce revêtement d'une qualité extraordinaire, une sécurité indéniable, un cadre à rentrer dans le conte des pays aux merveilles.

Tiens des Néo Zelandais, je ne sais pas, mais j'ai bien l'impression que mon vélo à une petite envie de demi-tour! Ce seront les derniers itinérants que je rencontrerais . Ciel si tu ne me tombes pas sur la tête; je repartirai dans leurs sillons, petit maillot et jambes courtes.
Terminé cette étape, c'est pris d'une envie de flanner allongé sur la rive de la Meuse que je me délassais, pensif j'étais, presque triste, nostalgique; je méditais sur mon avenir.
Demain le chemin allait changer de destin, plus de revin.
La crainte du chagrin;;;
Hé oui, c'est avec mon maillot préfèré du tour, orange comme le fruit que j'enfourchais pour mon avant dernière étape mon vélo, fidèle compagnon de route. Pas doux comme un agneau ce daim ? Un nombre impressionnant de cette espèce dans ce parc naturel. Vraiment une piste cyclable egayée comme j'aimerais en rencontrer dans les Vosges, c'est dans cette pensée que j'ai dis au revoir. A voir mes yeux on comprend bien que je suis dans les nuages, tous ces jeunes à mes côtés noyant dans le bonheur, allaient prendre une autre direction, si je n'avais pas ces rides qui marquent bien mes années, je suis sûr que je me serais intégré. C'est vent dans le dos que je me sentais poussé et il le fallait, l'étape allait être longue. Surtout ne touches pas à mes potes ! un signe suffit. La passerelle au loin allait me guider vers des routes devenues plus monotones Croyez moi je n'ai pas apprécié ce panneau, je suis un trop grand nostalgique . C'est au radar que j'avançais, je ne cache pas que la fatigue était tout de même en moi, mais c'est le doigt dans l'oeil que je lui mettais. Papillon pas pour moi, je n'avance pas plus vite qu'une chenille! Des guerriers comme je l'ai été durant ce tour, j'en aurai vu tout le long de mon voyage, mais ceux çi c'est sous un autre reflet " une histoire cruelle";
Je témoigne au travers de mon voyage, la France et dans chaque régions garde un profond respect de ce désastreux souvenirs.
Alors ce gars là j'en aurai à vous raconter, un vieux routier, avec qui j'ai partagé les plus grands moments de ma jeunesse. Des km, on en a avalé ensemble. Les petites javas dans les bals populaires sincérement on ne les oublie pas non plus; je me donne le droit de réserve concernant les conquêtes, je suis déjà assez jugé."rire".
Il ne paye pas de mine mon petit Claude mais croyez moi question grimper il était costaud, les cols il aimait ça. Un regret il a ! ne pas avoir gagné "le prix de la belle marée", une épreuve des vosges bien réputée qui lui convenait parfaitement. Sa 3iem place à 10 longueurs d'une épreuve de 100 km avec 3 cols c'est super, mais rageant, bravo Claude. Crois moi la place que tu as dans la société actuelle est d'une grande valeur. Tu as démontré en organisant une belle journée aux profits des handicapès, ta prise de conscience sur ce qu'est la souffrance, tu as offert un rayon de soleil, d'espoir à ces gens qui bien souvent sont placés dans l'indiffèrence; victimes de bouquets d' hypocrisie tendus par certains politiques. Le métier que tu as choisi , te place dans la sociétè de personnes qui s'appliquent à lutter contre les injustices, les inégalités" tu as un gros coeur." Tu rentres dans la catégorie des gens trés humains. Un débat trop délicat je vais éviter d'engager; je ne voudrais pas écarter les braves jeunes qui prennent aussi la relève dans un esprit d'équitè. Les valeurs ils en existent aussi chez certains mais qui se cachent par peur de perdre ; allez les jeunes ! qui connaissent le sens du respect, battez vous! Claude vous le crierait volontiers; vivons ensemble en pensant au bonheur de tous et semons " la graine d'Amour ", et non la discorde volontaire.
C'est bien sympathiquement avec sa femme qu'ils m'ont reçu à Sierck-Les-Bains; vous vous doutez bien que les souvenirs furent mit à l'honneur, sans en oublier le vécu de ce tour. Comme pour prendre le départ d'une course il me soigna au mieux. 5h 30 du mat, c'est en effectuant ce dernier cliché que je quittais Sierck, mais là je me permettais avec sa complicité de grimper la première côte accroché à la portière de son turbo. C'est dans un au revoir, sous le crie d'un bientôt, les yeux humides que je filais. Commençait à ce moment là, le compte à rebours kilométrique.
Merci Claude et ta compagne.
C'est la fin d'un rêve qui se dessinait, mais le début d'une grande aventure vécue.
Sombre luminosité cette entrée dans Lunéville, comme pour mon départ, le ciel ne m'offrait pas son meilleur visage, comme s' il partageait cette sensation de tristesse, une FIN.
60 km me restait à parcourir, croyez moi j'étais dans un drôle d'état. Tout tremblait en moi, de plus mon amie venait de m'appeller, m'annonçant qu'elle faisait le chemin pour venir à ma rencontre. Je gardais juste la conscience de me dire, ne relache rien, attention à ne pas avoir le pépin de dernière heure. Les jambes de feu, un corps trempé, euphorique; je contenais mes larmes au fur et mesure des km, en me disant ne craque pas; tiens petit, tu y es ! oui je parlais tout seul comme un fou, comme si j'allais décrocher la lune.
L'impossible pour moi, il y a de cela 4 ans en arrière, victime de la maladie; beaucoup m'avait enterré. Reprendre le vélo est voir son compteur bloqué a 20 km/H croyez moi ça fait mal ! et le regard des autres vous donne toutes les réponses. J'aurai quelques petites anecdotes à vous raconter. La violence de la vie est dès fois cruelle, mais d'un autre coté, les agressions gratuites reçues forgent le forgeron. Merci à ceux qui ont tenter ou tenteront encore de me destabiliser, un homme qui rebondi quadruple ses forces. Laisser du temps au temps redonne de l'espoir, du mental, c'est le message que je tiens à envoyer, là où la souffrance tue des familles complètes, des isolés. Et c'est connu, l'ombre de certains procure de la jouissance à d'autres.
Pluie pluie , aidé par un léger zéphyr, arrosé, trempé, je me présentais dans les Vosges. Frissons, larmes, inquiètude, bonheur, jouissance, un cocktail de mots sans limite étaient en moi,,,, Merci dieu de la route, merci ciel où mes pensées ont souvent été, je m'étais promis d'y arriver, pour toi "Maman", pour moi, pour encourager les autres, mais aussi pour taire. C'est dans l'euphorie que je rejoins les portes d' Epinal, avec l'accueil chaleureux de Christophe Marchal, Jean Marie Claudon; Christophe Bétard parti depuis peu travailler à la Martinique transmettre son savoir sur le cyclisme. Une petite réception organisée par mon employeur ville d'Epinal, suivait mon arrivé. Plus de mot malgrés les questions posées, un enfant devant des adultes, j'étais transformé, un jeune homme pleurant sa jouissance. Un seul mot sortait " BONHEUR".
Témoin de mon retour dans cette émotion "incontournable", je remercie aussi Thomas SIMON du CSVittel, c'est avec son coeur qu'il s'est empressé de venir m'accueillir devant la mairie. Merci Thomas, tu as compris que ma vie de cycliste n'était pas rose tous les jours...j'en passerai.  Mais secouer du bois mort, cela peut aussi devenir mon fort ,,,, les feuilles mortes, sans couleur, tombent toujours un jour et laissent place aux naissances fleurissantes. La nature reprend toujours ses droits, les vrais humains aussi !,,,, Maintenant je repars dans mon aventure lol ,,,, . Regardez la tête que j'avais à mon retour,,,, celle d'un vieux combattant fatigué, mais non celle d'un con-battu ,,,,,,, "rire"
Décomposé je le suis, amaigri de 5 kg, bronzé comme jamais. Ciel, terre, mer, rêves confondus c'est sans en avoir l'air, que j'allais lever mon verre passé la ligne, dans cette enceinte de la mairie.
Pourquoi n'arrivai-je pas à lever la tête, blotti sur moi même sur cette photo, confu simplement, conscient de ce que je venais de réaliser. C'est sous mon enthousiasme jubilatoire que Madame l'Adjointe, me gratifia d'un discours très élogieux., suivi d'un cadeau émouvant, " une image d'Epinal" représentative de tous les vainqueurs du tour de France"fut un super geste de reconnaissance, merci . Face à cette assemblée réunie pour m'applaudir, Damien mon fils ému, touché, et Christophe heureux de ma réussite, de cette petite folie. Merci TOPH pour tes appels, ta façon que tu as eu de me suivre tous les jours. Merci, les cycles THOMAS, la contribution de votre sérieux dans la préparation du matériel et choix vestimentaire, ont largement contribué à ma réussite, Gilles, François, Guillaume, Christophe,,,,, je vous dois, vous resterez dans mon histoire.
Dernière petite cérémonie m'attendait, quelques èlus de la mairie de Chantraine, présents, tout comme Manu, président de la pètanque chantrainoise qui chaleureusement m'ont honoré en me tendant une gerbe et un trophée, merci à eux tous. L'arrivée de Bruno Lallement un cycliste concevant le vélo comme un atout de découverte" nature , humaine", m'a bien fait plaisir. Je ne peux oublier aussi la presse qui a su passer le bon message, parler de mon exploit; mais surtout mettre en avant mes réactions sur les souffrances. Merci à tous et toutes qui me félicite, les simples mots me touchent beaucoup. Merci aussi à ceux qui restent dans le silence le plus profond, dans la peur de démontrer leurs reconnaissances. Je comprends trés bien l'ambivalence; la vie nous l'apprend jour aprés jour, en tous milieux; complimenter autrui c'est souvent ressenti comme une forme d'abaissement; détruire, critiquer, c'est tellement plus élogieux,,,,,,
,,,,,,,,,J'analyse tous les jours souvent les larmes aux yeux, la force que cela m'a demandé, tant dans la préparation que la réalisation, je me suis surpris !
C'est autant avec la tête que les jambes que j'ai accompli cette expèrience irremplaçable.
Une merveilleuse machine à fabriquer des souvenirs je detiens en moi. j'ai connu de part cette aventure l'école du dépassement de moi même.


C'est ce que j'avais écris aussi à mon retour.
Le seul combat perdu et celui qu'on ne livre pas, c'est moi aujourdhui qui me trouve devant cette réalité.

Un message aux victimes de la vie ; ouvrez vous, ne vous cachez pas, affirmez le peu de vos qualités et compètences, regardez bien en face, montrez que vous existez, parlez "aux personnes qui vous semblent de confiance. Seuls les vrais amis, vous témoigneront un peu de chaleur, d'écoute. Les détracteurs iront explorer d'autres terrains; utiliseront cette stratégie bien connue" l'union fait la force " de mon coté je dirai " l'union donne des forces imaginaires"",,,,,,.c'est tellement plus jouissant et facile de toucher un sang que l'on dit différent,,, Je vais arrêter cette espèce de phylosophie personnelle, que beaucoup vont lire avec un large sourire, autant que moi quand je l'écris et rentre dans les pensées de certains lecteurs. Ne perdons pas de vue, que toutes ces cruautés humaines, que chacun peut être amené à rencontrer un jour, dans sa famille ou proches, peuvent tourner au suicide ou autres réactions imprévisibles,,,,, C'est aussi pour cette raison que mon intérieur souhaiterait ouvrir une d'autres fenêtres, vu qu'à ce jour, j'ai su pousser la bonne porte.,,,, Mais en tant qu'humain trés lucide, je sais que rien n'est acquit définitivement...
Hé oui ceci était aussi écrit avant ce malheur...Détail des étapes :

30 juin 20091 _ Epinal _ Pierrefontaine-les-Varans 157 km_Dénivellé 1620m
2 _ Pierrefontaine _ Morbier 137 km_D-1240m
3 _ Morbier _ Flumet 167 km_D 2290m
4 _ Flumet _ Bourg-s-Maurice 82 km"du à modification"D_2050m
5 _ Bourg-S-Maurice _ Les-Daurens 165 km "3 cols"D_4200m
6 _ Les-Daurens _ Jausiers 172 km D_2410
7 _ Jausiers _ Entrevaux 102 km D_1330m
8 _ Entrevaux _ Cannes 137 km D_1510m
9 _ Cannes _ La-Farlède 152 km D_1060m
10_ La-Farlède _ Tarascon 202 km D_1520
11 _ Tarascon _ Magalas 169 km D_760m
12 _ Magalas _ Quillan 172 km D_1360m
13 _ Quillan _ Bagnéres-De-Luchon 170 km D_2250m
14 _ Bagnéres-De-Luchon _ Luz-S-Sauveur 100km D_2998m "3 cols"
15 _ Luz-S-Sauveur _ Dax 190 km D_2220m "2 cols"


Journée de repos : 15 étapes

16 _ Dax _ Lacanau 187 km D_423m
17 _ Lacanau _ Marenne 137 km D_330m
18 _ Marenne _ LA Mothe-Achard 175 km D_720m
19 _ La Mothe-Achard _ La-Baule 155 km D_750
20 _ La Baule _ Quimperlé 168 km D_1150m
21 _ Quimperlé _ Chateaulin 145 km D_1460m
22 _ Chateaulin _ Lesneven 160 km D_1640m
23 _ Lesneven _ Lanvallon 160 km D_1710m
24 _ Lanvallon _ Pontorçon 190 km D_1440m
25 _ Pontorçon"Mont-st-Michel _ Tourlaville 155 km D_1060m
26 _ Tourlaville _ Fourneville 170 km D_1310m
27 _ Fourneville _ Ault 165 km D_1810m
28 _ Ault _ Calais 170 km D _1110m
29 _ Calais _ Halluin 150 km D_430m
30_ Halluin _ Hirson 190 km D_1310m
31 _ Hirson _ Monthermé 110 km D_910m
32 _ Monthermé _ Sierck-les-Bains 175 km D_1160m
33 _ Sierck-les-bains _ Epinal 190 km D_1690m


Une triste nouvelle : Chantal , une amie qui a fait partie de mon voyage"tour de France" vient de nous quitter,,,,,, malgré toute sa volonté, cette bestiole comme elle le disait a eu le dessus,,,et pourtant ,,,,,
C'est un grand hommage, un au revoir, que je lui rends. Merci, bravo, reconnaissance pour cette énergie que tu dépensais sans compter, afin d'aider les autres "dans cette socièté où beaucoup souffrent ". Merci Chantal pour ton sourir, cette volonté, cette intelligence, cette culture, se partage, ce coeur etc,,,,, Une personne comme toi c'est dans l'éternel que je garderai,,,,,,
Une Dame qui te ressemblait beaucoup va te tendre la main,,,,,,,vous êtes toutes deux dans ce ciel si mystérieux.  La liste c'est agrandit depuis...


Maman "de coeur ma nounou adorable", Chantal "une amie  qui militait pour l'handicap", Damien mon seul fils, Marie laure sa maman "dans l'ordre des disparitions, tous en 2ans et demi vous êtes partis vous  reposer dans la  paix. Que du bonheur je vous souhaites dans l'haut de là. 

Que ce rayon de soleil réchauffe votre coeur et vos âmes !